Les médias dominants font bien plus que simplement « rendre compte » d’une actualité économique qui s’imposerait d’elle-même. Ils construisent cette actualité en sélectionnant des faits, en les hiérarchisant, en les mettant en forme et en leur donnant du sens. Ils ont ainsi largement contribué à imposer la doctrine néolibérale comme une évidence indiscutable dans le débat économique et plus largement dans le débat public en France. Comment ? C'est tout l'objet de ce nouvel épisode de 4e pouvoir, le format de critique des médias de Blast en partenariat avec Acrimed.
On oublie la montée de l'extrême droite, la violence du gars, les tortures qu'il a fait subir, etc... et on parle plutôt de faits divers : comment une famille est endeuillée, comment sa fille apprend la nouvelle. Les chaînes d'extrême-droite et mainstream nous servent tout sauf de l'information.
Comment former les jeunes à repérer les fake news et les manipulations par IA ? Éléments de réponse avec Laurent Petit, spécialiste de l’éducation aux médias.
Au soir des élections européennes, le 9 juin, les deux principaux partis d'extrême droite en France, le Rassemblement national et Reconquête, ont cumulé près de 37 % des suffrages exprimés. À lui seul, le parti de Marine Le Pen récolte plus du double des voix de la majorité présidentielle. Sur les plateaux, comme lors des entre-deux-tours, certains commentateurs et journalistes font grise mine ou surjouent la stupéfaction. Mais c'est un peu comme des serpents qui se mordent la queue. Car pendant plusieurs mois, les médias dominants n'ont cessé de renforcer la notoriété publique
(déso pour le capslock, c'est Blast)